Les maladies et les responsables

La pollution est notamment suspectée de développer certaines allergies ainsi que de l’asthme. On observe effectivement des effets néfastes même en cas de léger dépassement des seuils autorisés.
Plus grave, il a été prouvé que la pollution était responsable de plus de 3000 décès anticipés par ans en ville surtout auprès des personnes âgées.
La pollution est également responsable de l’augmentation de certains cancers notamment le cancer des poumons et du sein. Les moteurs diesel en sont les principaux facteurs.
De récentes expériences menées sur des souris on également révélé un autre effet néfaste de la pollution : la prise de poids. Il a été prouvée qu’un hommes de 70 kg vivant a cent mètre d’une autoroute était susceptible de grossir de près 3 kg en 15 jours

Les polluants et leurs effets sur la santé :
Dioxyde d’azote (NO2) Gaz irritant pouvant pénétrer profondément dans les poumons. Il réduit l’activité respiratoire et augmente les crises chez les asthmatiques. Chez les plus jeunes, il favorise des infections microbiennes des bronches. Les effets de ce gaz ne sont pas tous identifiés. Il est un bon indicateur de la pollution automobile.
Ozone (O3) Gaz agressif, fortement irritant pour les muqueuses oculaires et respiratoires. Il pénètre facilement jusqu'aux voies respiratoires les plus fines. Il peut ainsi entraîner des irritations du nez, des yeux et de la gorge, des altérations de la fonction pulmonaire, des essoufflements et des toux. Il encourage les crises d’asthme. Il ne semble pas possible de déterminer un seuil en dessous duquel ce polluant serait totalement inoffensif. De plus, les effets d’une exposition chronique sur le long terme restent encore très mal connus.
Dioxyde de soufre (SO2) Gaz irritant pouvant entraîner des crises chez les asthmatiques, augmenter les symptômes respiratoires aigus chez l’enfant et chez l’adulte : gène respiratoire, accès de toux ou crises d'asthme.
Particules en suspension Les plus grosses sont retenues par les voies aériennes supérieures. Les plus dangereuses sont les plus fines, car elles peuvent pénétrer profondément dans les poumons et transporter des composés toxiques. Elles augmentent le risque d’infections respiratoires aiguës chez l’enfant.
Monoxyde de carbone (CO) A fortes doses, il est un toxique cardio-respiratoire souvent mortel ; A faibles doses, il diminue la capacité d’oxygénation du cerveau, du coeur et des muscles. Sa nocivité est particulièrement importante chez les foetus.

Benzène (C6H6) Composé cancérigène pour l’homme.

Le Plomb : La présence du plomb dans l’environnement, qui provient essentiellement de l’essence avec plomb, provoque des problèmes neurologiques permanents et des troubles du développement chez l’enfant.